Ferme maraichère bio aux portes du Haut-Doubs
A propos
Le maraîcher
Moi c’est Anthony, à l’origine de ce projet un peu fou. Après une première expérience professionnelle en Bretagne en tant qu’ingénieur agronome, j’ai décidé en 2021 de “revenir au pays”, pour m’installer en tant que maraicher dans mon village d’enfance.
C’est grâce à mes grands-parents et parents que la passion du jardinage m’est venue. Le jardin familial n’étant qu’à deux pas de la maison, il était facile d’aller donner un coup de main pour planter les tomates, récolter les haricots ou attraper les doryphores…
Cette passion m’a (pour)suivie tout au long de mes jeunes années, et l’idée d’en faire mon métier est ensuite apparue comme une évidence après quelques années d’expérience professionnelle.
Fin 2021, j’ai eu la chance de pouvoir m’installer en maraichage sur une parcelle qui appartenait à mes grand-parents, ce qui me rend chaque jour fier de conserver cette tradition du jardinage dans la famille.
Le nom de “Salignon”
Les Jardins du Salignon, c’est le nom historique porté par la parcelle sur laquelle je cultive mes légumes.
Dans la famille, nous n’étions pourtant jamais vraiment sûr de l’orthographe et de la prononciation de son nom : “Soleignon”, “Solugnon”, …
C’est pourquoi, avant de m’installer, je me suis plongé dans les archives pour rechercher le “vrai” nom de cette parcelle, celui du “Salignon”, et il est plein de sens.
Le salignon désigne en effet le “pain de sel”, forme sous laquelle le sel était autrefois transporté. Et à l’époque, le village de Fallerans était un point de passage important de la route du sel, des Salines d’Arc-et-Senans vers la Suisse : la boucle est bouclée !
Le nom de cette parcelle hérite donc de l’histoire de cette route du sel.
Mes valeurs
Si j’ai fait le choix de m’installer dans mon village d’enfance, c’est aussi pour participer activement à la vie du village et ramener du lien social dans nos petites communes. Le moment de la vente est un moment privilégié pour moi et les visiteurs d’échanger autour du jardin, de la vie locale, de nos modes de consommation, etc.
Produire des légumes de saison, bio, avec une faible mécanisation n’est pas de tout repos. Cela demande de composer avec la météo, les maladies et ravageurs, la nature en fait ! Cependant c’est pour moi un modèle qui a de l’avenir, car il permet sur une petite surface de produire une quantité énorme d’aliments, avec un impact minime sur la faune et la flore environnante.
C’est pourquoi j’ai à cœur de préserver l’environnement qui entoure les jardins (maintient et plantation de haies, nichoirs, refuges à insectes et animaux sauvage), afin de limiter le “déséquilibre” que peut induire une production maraichère, et d’en faire un écosystème riche en biodiversité.
J’ai également fait le choix de la vente directe pour commercialiser mes produits. Cela rajoute une grosse charge de travail et une astreinte de mai jusqu’à fin décembre, mais permet à une ferme de ce type d’être rentable économiquement, donc durable. Cela me permet même d’employer une saisonnière sur la saison de production ! Enfin, vendre en direct, c’est garder le lien avec le consommateur, lien qu’il est précieux de conserver.